L’ère du peer-to-peer arrive. Elle apporte avec elle la remise en question du salariat et plus généralement des systèmes de production traditionnels au profit de la généralisation de l’entrepreneuriat. Aucun secteur n’échappera à cette logique. Finance, énergie, innovation, éducation, assurance… la décentralisation sera la norme. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne plaît pas à tout le monde. Cette perspective est bien évidemment honnie des corporations qui voient leurs monopoles et autres privilèges gouvernementaux s’effriter. Elle est également détestée par la bureaucratie pour une raison toute simple. Celle-ci a institutionnalisé sa domination via la notion d’État-providence qui, depuis le XIXe siècle, tire justement sa puissance du travail salarié. Pour continuer à satisfaire ses objectifs politiques et clientélistes, la bureaucratie doit impérativement discréditer le travail indépendant, l’ouverture et la décentralisation des marchés avec le concours des corporations avec lesquelles elle partage des intérêts communs.

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