Ces entreprises, dont les fondateurs ont fait le choix de transmettre tout ou partie du capital et des droits de vote à une fondation, prospèrent en Europe. En France, le modèle peine à se développer.

Elles seraient 500 en Allemagne, 1000 en Norvège et 1300 au Danemark. Ikea, Bosch, Rolex, Carlsberg ou encore Lego: ces entreprises ont pour point commun d’appartenir à des fondations. Pour décrypter ce phénomène méconnu, le cabinet de conseil en philanthropie Prophil a mené une étude (accès payant) avec la chaire Philanthropie de l’ESSEC, Delsol avocats et le soutien financier de Mazars.

Les Suisses parlent de "fondation entrepreneuriale" ou de "fondation économique", les Danois évoquent les "fondations commerciales" et les Anglo-saxons les "industrial foundations". En l’absence de définition harmonisée, le cabinet Prophil a pour sa part opté pour le terme de fondation "actionnaire".

Auteur de l'article : Hélène Fargues

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