L’économie collaborative a les couleurs de l’auberge espagnole. Opportunité pour construire un nouveau cycle de progrès, nouvelle étape du capitalisme et pourvoyeur d’une société low cost et financiarisée… En fait, elle ne sera que ce que nous en ferons. Premières réflexions, qui n’ont pas vocation à être exhaustives, mais à  ouvrir le débat.

Depuis le lancement de la campagne pour le droit à la déconnexion et la réduction du temps de travail, l’Ugict-CGT affirme : « le sens des transformations induites par le numérique dépendra du rapport de forces entre le capital et le travail ». Laissée au seul capital, la révolution numérique peut se traduire, à très court terme, par l’émergence d’une économie du low cost avec la suppression de millions d’emplois, notamment intermédiaires. Mais le numérique, parce qu’il fonctionne sur le mode de l’horizontalité, le partage d’informations, la collaboration et la désintermédiation peut aussi permettre d’ouvrir un nouveau cycle de progrès social, environnemental et économique. Possibilité de construire une société, post-capitaliste pour certains, mutation du capitalisme permettant de renforcer les logiques low cost et la financiarisation pour d’autres, l’« économie collaborative » reste à définir.

Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.