Dans « La Société automatique » (Fayard), vous évoquez une prochaine disparition de l’emploi. Comment en est-on arrivé là ?

Depuis 1993, avec la naissance du Web, nous vivons un énorme processus de transformation : les individus produisent des données sur eux-mêmes en permanence, de manière délibérée ou inconsciente, et les algorithmes permettent d’extraire des informations de façon massive en suivant des modèles probabilistes. Ces données réduisent les activités en interne, dans tous les domaines. Il n’y a pas que Google : de plus en plus d’entreprises mettent en place des automates logiques sans rémunérer ceux qui produisent ces informations, ce qui aboutit à une suppression d’emplois.

Selon une étude du cabinet Roland Berger, d’ici à 2025, un tiers des emplois pourraient être occupés par des machines, des robots ou des logiciels dotés d’intelligence artificielle et capables d’apprendre par eux-mêmes.

Auteur de l'article : Margherita Nasi

Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.