Qui a déjà entendu parler des « biens communs » ? Pour certains observateurs, ces derniers seraient de « retour » et constitueraient « un espoir fort de transformation sociale ». Pour d’autres, il ne s’agirait, ni plus ni moins, que d’une « renaissance » : les biens communs apporteraient « une réponse aux multiples crises, économique, sociales et environnementale, que connaît notre société actuelle ». Pour d’autres penseurs encore, ils constitueraient « le terme central de l’alternative politique au néolibéralisme pour le XXIe siècle ».

Mais qu’est-ce qu’un bien commun – appelé souvent, plus simplement, « commun » (de l’anglaiscommon) ? Pour la journaliste Alice Le Roy, « c’est l’air, c’est l’eau, ce sont les sols, ce sont les poissons des océans. Ils sont importants pour la planète mais on les surexploite parce qu’on cherche, les uns et les autres, à maximiser notre intérêt individuel aux dépens de l’intérêt collectif ». Plus généralement, « c’est un ensemble de ressources gérées par une communauté qui se donne ses propres règles », fait savoir Frédéric Sultan, qui anime le Réseau francophone des biens communs.

Auteur de l'article : Anthony Laurent

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