Un peu partout, en Europe et aux Etats-Unis, des médias spécialisés en "journalisme constructif" ou "journalisme des solutions" voient le jour. Ce courant, en plein essor, se défend de toute forme d’angélisme. Il ne s’agit pas de nier les injustices et les catastrophes qui ravagent notre planète, mais de mettre l’accent sur tout ce qui peut contribuer à les résoudre. Les océans sont infestés de bouteilles en plastique? Un Néerlandais surdoué, Boyan Slat, 19 ans, a trouvé comment se débarrasser de ces déchets. Des milliers de ménages américains sont étranglés par les dettes? Un groupe d’activistes, le "Rolling Jubilee Fund" utilise le système de crowdfunding pour leur venir en aide - jusque là, il a supprimé l’équivalent de 14,7 millions de dollars de dettes…
Reste à savoir si ce type de média peut trouver son public. D’après un adage bien connu des journalistes, seules les mauvaises nouvelles font vendre. Mais à force de dépeindre le monde en noir, les grands médias auraient au contraire fini par lasser leur public. C’est ce qu’affirme Sean Wood, rédacteur en chef du trimestriel anglais d’info-solutions Positive News.
Auteur de l'article : Etienne Tellier
Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.