Open source, réseaux sociaux, nouveaux processus de co-création et de co-production, l’homme et la créativité prennent du poids dans nos économies modernes. Véritable levier de développement pour les entreprises, elle est le reflet de nos modes de vie moins en mal de « besoin social » que de bien-être.
Les nouvelles technologies facilitent les échanges (informations, compétences, communautés d’investisseurs, distributeurs…). Elles ouvrent à de nouvelles formes de création grâce à une redistribution des informations (open source) et l’utilisation d’outils innovants comme la 3D. Permettant ainsi de mieux appréhender et optimiser chacune des étapes de la chaîne de la création. On peut ainsi « mesurer le potentiel d’un produit comme un bijou ou un meuble grâce à de nouveaux procédés comme la 3D, qui va permettre de le prototyper et le tester avant d’aller plus loin dans le projet, expose Emma Fric. Les nouvelles technologies permettent ainsi d’expérimenter de nouveaux champs en mettant en relation des consommateurs et des marchés, et de faire entrer par exemple le consommateur dans le processus de création qui va soutenir un modèle ou apporter des idées. Cela renverse les modèles de créativité. Nous sommes dans un monde en transition qui court-circuite les modèles traditionnels d’industrialisation. » Des procédés déjà à l’œuvre dans les univers de la mode et de la décoration qui viennent s’imbriquer dans le puzzle d’un monde en pleine mutation.
La création est donc partout, pouvant même surgir là où on ne l’attend pas. Amplifiée avec la démocratisation des outils et le développement de nouveaux processus de création. Offrant un champ des possibles à tout un chacun. Où la sérendipité (trouver quelque chose de façon inattendue) garde tout son sens.
Auteur de l'article : Pascale Baziller
Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.