La consommation collaborative recouvre des initiatives et projets divers ; elle propose des services pairs à pairs qui mettent en relation directement les individus entre eux, mais aussi d’autres dans lesquels les particuliers s’organisent pour la gestion de ressources communes. Les questions de la gouvernance et de la répartition de la valeur,… au sein de ces initiatives auraient pu rester non posées, mais les craintes de voir les grandes plateformes de la consommation collaborative concentrer toujours plus de valeur sans que les usagers n’aient leur mot à dire amènent à s’interroger sur les modèles à l’œuvre.
Dans ce paysage collaboratif, les exemples d’initiatives plus modestes (proches de l’Économie sociale et solidaire (ESS), du type AMAP, SEL, mais aussi des supermarchés coopératifs…) ayant instauré un mode de fonctionnement coopératif ne manquent pas ; et si c’était dans ces principes de gouvernance, valeur, expérience… plus partagées que la consommation collaborative pouvait pleinement s’épanouir ?
Auteur de l'article : Marine Albarede
Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.