Quotidien national allemand né en 1979 sous forme d’association, laTageszeitung est passé en coopérative en 1992. Un choix qui a permis au journal de gauche de continuer à informer ses lecteurs en toute indépendance, dans un paysage médiatique en crise. Plus de 15 500 coopérateurs ont rejoint l’aventure. 250 personnes y travaillent. Rencontre avec un journal qui dessine un avenir de la presse fait de solidarité, à l’abri de l’influence des banques et des industriels.
9 h 30, la conférence de rédaction de la Tageszeitung (Le Journal) débute. Une vingtaine de personnes sont assises autour de la table, devant une baie vitrée qui donne sur la Rudi-Dutschke-Strasse, cette avenue de Berlin dont une partie est rebaptisée depuis 2007 d’après le nom du militant de la gauche allemande Rudi Dutschke. Ce vendredi, la Tageszeitung, aussi appelée Taz, a fait sa une sur la crise boursière en Chine. Un choix critiqué par le chef de la rubrique économique : « Les crises financières, ça va, ça vient. Il y en aura d’autres. On aurait pu attendre pour faire cette une. »
Auteur de l'article : Rachel Knaebel
Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.