A 12 ans, Audrey Tang quittait l’école pour coder ; à 15 ans, elle créait sa start-up. Aujourd’hui, cette retraitée de 34 ans, qui se dit « anarchiste conservatrice », crée des outils pour réinventer la démocratie. Rencontre.
Elle a la voix douce, le visage ovale et des cheveux noirs ramassés sur la nuque. Quand elle entre dans l’espace de « coworking » où nous avons rendez-vous, elle ôte ses sandales et s’installe en tailleur sur une chaise.
Programmeuse surdouée et autodidacte (elle quitte l’école à 12 ans), entrepreneure précoce (première start-up avant 15 ans) elle a grandi avec un pied dans le monde de la Silicon Valley et l’autre dans celui de l’Internet libre.
Née homme, elle a changé de sexe et de nom en 2005. « Retraitée » depuis deux ans, elle se consacre aujourd’hui, à 34 ans, à l’action politique et s’emploie à créer des outils pour changer le social.
Rencontre avec une « hackeuse civique », comme elle se décrit elle-même.
Auteur de l'article : Claire Richard
Crédits : cette courte citation est relayée depuis un autre site à titre d'information.